Retrouvez dans cette section l’ensemble des réponses aux questions que vous pouvez vous poser.
Les implants dentaires, qu’est ce que c’est ?
Un implant dentaire est le plus généralement une « vis » d’environ 1cm de long par 4 mm de diamètre en alliage de titane qui à pour but de remplacer les racines des dents absentes.
Cette « vis » est placée dans les tissus osseux du maxillaire lors d’une petite chirurgie réalisée sous anesthésie locale.
Un temps de cicatrisation est nécessaire entre la chirurgie et la construction de la prothèse.
La prothèse (une couronne en céramique le plus souvent) sera fixée aux implants grâce à un système de connexion interne qui existe à l’intérieur de chaque implant.
La prothèse pourra être vissée dans l’implant ou scellée comme une couronne conventionnelle.
Des implants pour qui ?
Il y a bien moins de contre-indications qu’on ne le pense à la réalisation d’un traitement par implant.
L’ostéoporose, les antécédents d’infarctus, l’hypertension ou un diabète bien compensé ne sont absolument pas des raisons de renoncer à la pose d’implants. Il n’y a pas non plus de limite d’âge et il n’est pas rare d’opérer des patients de plus de 90 ans qui ne peuvent se résoudre à porter un appareil dentaire.
Le Tabac enfin, bien que déconseillé parce qu’il est, entre autres méfaits, un retardateur de cicatrisation, n’est pas une contre-indication absolue. Il augmente sensiblement les taux d’échec de traitement sans pour autant constituer une raison impérative de s’abstenir. Le patient fumeur est informé des risques de complications (modérées) qu’il encoure.
Des implants pour quoi faire ?
Les implants dentaires permettent d’éviter les prothèses amovibles (appareils dentaires ou dentiers) instables et invalidants. Ils évitent aussi de devoir s’appuyer sur d’autres dents souvent saines pour réaliser des bridges qui auparavant étaient parfois dévitalisées et toujours mutilées pour servir de « pilier » à la prothèse fixe.
Oui mais c’est long !
Il y a différents « temps » dans un traitement par implant.
Il y a tout d’abord un délai entre l’extraction de la dent qui va être remplacée et la pose de l’implant (si la dent n’a pas été préalablement retirée) et ce délai peut être compris entre quelques minutes dans les cas les plus favorables à deux mois voire plus en cas d’infection de la dent extraite.
Il y ensuite le deuxième temps qui est celui de la cicatrisation de l’os entre la pose de l’implant et celle de la prothèse. La réaction de l’os autour de l’implant ressemble sur de nombreux points au processus de réparation après une fracture et ce « temps » est habituellement compris entre cinq semaines et deux mois.
Il existe toutefois une exception à cette règle, c’est ce que l’on appelle la « mise en charge immédiate » ou pose d’une prothèse provisoire ou définitive dans les jours qui suivent la mise en place de l’implant. Mais cette technique n’est pas possible dans tous les cas et elle présente elle aussi quelques inconvénients.
Il y a enfin le délai de fabrication de la prothèse qui peut être de quelques jours seulement si votre praticien est équipé des nouveaux systèmes de conception et d’usinage de prothèses par ordinateur. Si le praticien a recours à un technicien prothésiste externe, ce temps peut alors être de près de trois semaines.
Ca ne marche pas à tous les coups !
La pose d’un implant met en œuvre chez le patient des processus qui s’apparentent à la cicatrisation d’une fracture.
Il est possible, dans un nombre de cas qui tourne autour des 2 %, que l’implant soit mal immobilisé pendant ou après la chirurgie. L’implant devient très vite légèrement mobile et n’est douloureux que si on le sollicite. C’est ainsi que se déroule l’échec d’une chirurgie implantaire ou « rejet » de l’implant qui est un terme impropre parce que cette complication ne ressemble en aucune manière au rejet d’un organe après une greffe.
L’échec survient dans la majorité des cas dans les premières semaines qui suivent la chirurgie et avant la réalisation de la prothèse. Votre chirurgien procédera alors à la dépose de l’implant défaillant, toujours sous anesthésie locale et sans difficultés puisque l’implant est mobile. Un échec est toujours sans conséquences lorsque la décision de dépose est prise rapidement. Il faudra ensuite attendre un délai de deux mois avant de procéder à la pose d’un nouvel implant, au même endroit.
Les greffes, pour quoi faire ?
Dans certains cas, les volumes osseux des maxillaires sont insuffisants pour envisager un traitement implantaire. Par exemple au maxillaire supérieur dans les régions proches des sinus ou à la mandibule dans les secteurs postérieurs. Il existe toutes sortes d’insuffisances ou de défauts qu’il faut parfois corriger en venant greffer de l’os. Les greffes sont des interventions qui bien que parfaitement maîtrisées, allongent la durée des traitements de plusieurs semaines à plusieurs mois parce que l’os ajouté ou « greffon » doit d’abord cicatriser avant d’envisager la pose de l’implant.
Comme vous l’avez compris, les greffes ajoutent un « temps » supplémentaire aux traitements.
Les évolutions récentes des fabricants d’implants permettent à présent de contourner la plupart des indications de greffe. Les implantologistes ont à présent à leur disposition des implants extrêmement courts, de diamètres variables qui peuvent venir s’insérer dans des volumes osseux auparavant considérés comme insuffisants. Les techniques de greffes enfin, évoluent constamment dans une direction moins invasive afin de simplifier les traitements qui peuvent être proposés à (presque) tous les patients